L’acquisition de la marche chez Bébé


L’acquisition de la marche chez Bébé

L’acquisition de la marche se fait progressivement. Près de 60 % des bébés arrivent à faire quelques pas pour leur premier anniversaire. Cependant, gardez bien en tête que chaque enfant évolue à son rythme…

L'acquisition de la marche chez Bébé

Les premiers pas, à la maternité

Vous vous souvenez certainement des tous premiers pas de Bébé. Tout a commencé à la maternité, lorsque la sage-femme ou le médecin l’a soulevé au-dessus de la table à langer, légèrement penché en avant, les pieds bien à plat sur le petit matelas…  Ses tous premiers pas, furtifs, instinctifs sont liés au réflexe de la marche automatique, qui disparaît vers l’âge de trois mois.

La marche, étape par étape

Avant de pouvoir marcher tout seul, votre tout-petit franchira quatre grandes étapes. Il commencera par se déplacer en se tenant aux rebords des meubles. Il fera ensuite quelques pas en vous tenant les deux mains, puis que quelques doigts, avant de s’élancer seul. Certains bébés franchissent ces étapes en quelques semaines, d’autres en quelques mois… mais à l’arrivée, le résultat est toujours le même : votre enfant marche et court comme un lapin !  Mais attention, premiers pas ne veut pas dire assurance. Il lui faudra plusieurs mois pour qu’il soit bien stable et plusieurs années pour qu’il se mette à courir ou à sauter. Par ailleurs, chaque bébé évoluant à son rythme, tous les enfants ne marchent pas au même âge. Néanmoins, près de 60 % des petits arrivent à faire quelques pas pour leur premier anniversaire,  et en général, les filles sont plus précoces que les garçons. Mais plusieurs facteurs entrent en jeu dans la rapidité de l’apprentissage de la marche :

  • La stature de l’enfant : un bébé menu aura plus de facilité à se porter, il marchera plus tôt.
    La tonicité musculaire : elle varie d’un bébé à l’autre, sans doute en fonction du patrimoine génétique.
  • L’acquisition d’un bon équilibre : on parle alors de « myélinisation des voies nerveuses cérébrales »
  • La stimulation : et là, c’est à l’entourage de l’enfant de jouer pour stimuler la marche, sans trop en faire, bien sûr.

Les exercices pour l’aider à tenir debout

Tout en surveillant votre bébé, laissez-le jouer de temps en temps devant une première marche d’escalier, c’est idéal pour apprendre à se relever. Un plan incliné vers le haut sur lequel il s’aventure à quatre pattes lui permet également d’effectuer des exercices de redressement efficaces. Offrez-lui également des « jouets de marche »  bien adaptés comme un petit camion porteur ou à pousser. Bébé se cramponne au volant et peut muscler ses jambes en se propulsant, sans toutefois avoir à porter son poids.

Les exercices pour l’aider à marcher

La main dans la main

Un enfant agrippé aux deux mains de sa maman, elle-même pliée en deux les jambes écartées : voilà le tableau classique des premiers pas, lesquels méritent que l’on respecte certaines règles essentielles :

– Faites en sorte que votre enfant n’ait pas les bras trop relevés, ses mains ne doivent pas être plus hautes que ces épaules.

– Tentez, dès que possible, d’assurer seulement son équilibre, sans le tirer en avant et sans le retenir.

– Si Bébé adore marcher tenu, investissez dans deux manches à balai que vous tiendrez comme des bâtons de ski et auxquels il s’agrippera à sa hauteur, évitant ainsi de vous faire mal au dos. Pensez aussi à féliciter votre enfant. Les encouragements des parents, des grands frères ou des pros de la crèche sont indispensables. Et pour cause, pour réussir, votre enfant doit être confiant.

La rédaction Infobebes

Ostéopathie : elle aide aussi en cas de troubles digestifs

Ostéopathie : elle aide aussi en cas de troubles digestifs

Ostéopathie : elle aide aussi en cas de troubles digestifs

Constipation, reflux, syndrome de l’intestin irritable… Vous souffrez de troubles digestifs et vous avez l’impression d’avoir tout essayé : avez-vous pensé à l’ostéopathie ?

Cela ne tombe pas sous le sens, et pourtant, l’ostéopathie peut soulager ces troubles. « Elle est utile contre les troubles digestifs fonctionnels chroniques : douleur ou gêne au moment de la digestion, reflux gastro-œsophagien, constipation, syndrome de l’intestin irritable… » présente Arnaud Crépin, Responsable de la professionnalisation en ostéopathie et de l’enseignement viscéral à Ostéobio, et ostéopathe spécialiste des troubles digestifs.

 

Comment ?

« Les troubles fonctionnels s’accompagnent de troubles du comportement du muscle digestif, quand celui-ci se contracte trop (provoquant des spasmes) ou trop peu (on parle d’hypotonie » précise Arnaud Crépin. « Il s’agit alors d’améliorer le comportement de ce muscle par des vibrations, des mobilisations de l’organe, sur le principe des massages relaxants, pour se détendre, ou de l’électrostimulation, pour tonifier des muscles. Mais on peut aussi, dans certains cas, agir à distance sur le tube digestif par l’intermédiaire de manipulations vertébrales. »

L’idée n’étant pas d’éradiquer les symptômes mais d’améliorer le quotidien grâce à l’ostéopathie mais aussi, en parallèle, par une prise en charge médicamenteuse, un travail sur l’hygiène de vie, le stress…

Pensez aussi à demander à votre ostéo s’il prend en charge ce genre de troubles : ce n’est plus le cas aujourd’hui, mais tous n’ont pas été formés par le passé.

 

Quand et à quelle fréquence ?

Mieux vaut éviter le rendez-vous chez l’ostéo juste après un repas s’il s’agit justement de symptômes post-prandiaux. Le nombre de séances dépendra de l’âge et surtout de l’ancienneté d’installation des symptômes : plus ils sont présents depuis longtemps, plus la stratégie de traitement sera longue. Chaque ostéopathe a sa méthode de travail mais Arnaud Crépin indique : « je choisis d’espacer les séances (sauf si les troubles sont sévères) : 2 séances le premier mois, 3-4 la première année, puis un suivi annuel. »

 

Des contre-indications ?

Il n’existe aucune contre-indication d’âge : le reflux de nouveau-nés peut être pris en charge comme la constipation chronique de personnes âgées.

Attention cependant, en cas de douleur aiguë, intense, de la présence de sang dans les selles, de vomissements, bref, d’une évolution récente et inhabituelle signalant un trouble organique (cancer, ulcère, maladie de Crohn…), c’est le médecin qu’il faut consulter !

Fabienne RIGAL